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La situation s’etait stabilisee, Afin de l’ensemble de, la terreur blanche qui regnait dans le royaume se calmait un brin

By on okt 17, 2022 in sites-de-rencontre-asiatiques pc | 0 comments

Quelques traitres avaient ete fusilles, le rougeaud de Sarrelouis, le jeune fou de Grenoble.

La foule avait aussi massacre le marechal Brune celui qui s’etait fait parait-il des moustaches avec les poils du conin d’la duchesse de Lamballe.

J’ai presence des etrangers nous pesait evidemment, mais la discipline avait repris le dessus et ils etaient devenus plus corrects.

En revanche notre situation economique n’etait pas solide et malgre le bon salaire de Nicolas nous avions du mal a remplir la marmite.

Cela avait fait froid, il avait beaucoup plu et les moissons n’etaient nullement toutes rentrees en octobre.

Certains paysans ont meme laisse un avoine en champs. Notre bon roi a donne 1300 francs de sa cassette personnelle Afin de des indigents.

Heureusement nous n’en faisions nullement part, j’aurais eu bien trop honte.

Le cure Nicot tentait de reprendre ses ouailles en mains, mais persuader Nicolas ou le frere d’effectuer leurs Paques tenait d’la gageure.

Ces 2 la ne voulaient nullement retomber sous J’ai coupe des curaillons et malgre toutes les processions et la tentative de reprise en mains des ames, eux et beaucoup d’autres hommes ne reprirent le chemin de la haute religiosite.

Nicolas n’avait aucune fierte a louer votre banc a l’eglise et il se moquait bien de ceux qui avaient cette pretention. Non, lui le dimanche c’etait a la table du cabaret qu’il entendait Dieu.

Mon berger est le diable incarne et physiquement en vieillissant il lui ressemblait.

L’annee 1816 fut en tous points catastrophique, et en 1817 le prix du pain avait considerablement augmente, c’en etait presque insupportable et sur le poste du village en mai l’orage en revolte a fait trembler nos autorites. On s’est rassembles, on a hurle et on a dirige une colere vers le chateau de l’ Aulnoy Renault qui appartenait a notre maire Monsieur Chardon et a la Bonnerie une grosse ferme. On a tout pille, bien saccage, juste l’emeute etait importante et les autorites firent appel a toutes les cuirassiers de la vais garder Afin de couvrir les marches et on arreta les meneurs.

Nicolas pantalon promptement interpelle, forcement a toutes les premieres loges celui la. Ses convictions Bonapartiste etaient beaucoup connues , il allait surement payer pour nos autres.

A Chateau Thierry concernant le marche les gardes ont tire sur la foule, c’etait simple, votre n’etait jamais arrive sous Napoleon.

Mais une bon Louis fut magnanime et amnistia des insurges, mon Nicolas revint la queue entre les jambes et absolument jamais gueri de sa revolte. En attendant nous les pauvres, on mangeait de l’avoine, heureusement des secours arriverent et monsieur Chardon put distribuer legerement d’aumones royales.

Concernant le bien de tous monsieur le maire fit paver le chemin qui menait de Verdelot a Villeneuve, paves de misere pour son propre interet disait Nicolas.

Sophie Francois Isidore Groizier

Commune de verdelot departement en Seine et Marne

Je venais d’avoir 15 annees et j’etais l’aine d’une fratrie, nous etions comme bon nombre d’autres une famille recomposee ; la mere nous avait quittes prematurement a l’age de 32 ans, je ne me rappelle plus d’elle car je n’avais que trois ans quand elle est morte.

Papa s’etait remarie un mois apres le deces ma maman avec une femme dont je ne me souviens plus non plus car cette dernii?re reste morte 9 mois apri?s.

Neanmoins, mon pere qui decidement ne pouvait guere rester longtemps sans elle se remaria Afin de la troisieme fois deux mois apres le deces de sa deuxieme epouse.

Pour resumer y s’etait marie trois fois en un an, belle performance bien de meme.

Ma belle tante se nommait Marie Victoire Profit et i§a avait donne trois meufs et un fils a mon pere.

Helas Afin de eux mon demi frere Alexandre etait fond a l’age d’un an et ma demi s?ur Josephine egalement.

Nous etions donc une simple famille de trois enfants, les s?urs avaient respectivement 8 et 3 ans. Ma belle maman j’imagine, me considerait comme son fils du moins c’est l’impression que j’en ai gardee.

Papa etait compagnon tuilier et travaillait a la tuilerie de l’ Aulnoy Renault, j’aimais ce grand monsieur qui chaque matin partait avec sa besace sur le dos et ne revenait que vraiment tard le soir.

Heureusement la tuilerie etait a deux jamais du hameau de Pilfroid ou nous demeurions et je pouvais ainsi aller l’observer pendant qu’il travaillait. Cela acceptait aussi parfois que je le rejoigne pour partager son casse croute. Je m’asseyais alors fierement parmi ces hommes rudes et je les ecoutais raconter un vie et leurs exploits. Mon pere est plutot silencieux mais souvent rigolait a gorge deployee de quelques betises.

J’ai tuilerie ne fonctionnait que d’Avril a Juillet alors mon pere tel les autres hommes se louait Afin de les gros travaux, tous a vrai dire etaient polyvalents et personne ne restait a ne rien Realiser.

Moi je voulais devenir tuilier tel notre pere mais lui pensait que je devrais suivre la trace de mon grand pere Jean le colporteur. Il disait que i§a rapportait plus et comme mes oncles pratiquaient ce negoce il m’eut ete facile de lire un trace.

J’avais ete a l’ecole de monsieur Berthemet, j’etais donc un petit privilegie car je savais lire et ecrire. Enfin ce qui c’est ma belle mere qui le disait. Elle disait aussi que c’etait pitie de perdre son temps assis concernant votre banc a tracer des lettres alors qu’on pouvait aider ses parents.

Nous vivions au hameau de Pilfroid, la population y formait une sorte de communaute. Les hommes travaillaient au sein des memes fermes, ces dames poussaient la brouette jusqu’au lavoir ensemble et nous la jeunesse on grandissait en s’ebattant au sein des memes lieux. Lorsque vous alliez tirer de l’eau au puits il y avait 1 voisin, si vous posiez culotte il n’etait nullement rare de vous faire surprendre. Ca allait http://datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-asiatiques quand c’etait votre copain ou 1 homme mais quand c’etait une fille alors l’humiliation etait profonde.

Nous savions tout, les menstrues de l’une, la fausse couche de l’autre, la volee qu’un tel venait de se prendre avec son pere. Les engueulades entre epoux, les violences conjugales, nous participions a ces remue-menages avec plaisir quelquefois tant ca etait comique puis parfois avec tristesse lorsque les bornes etaient depassees.

J’ai regle etait de ne se meler de rien mais c’etait difficile.

Depuis quelques temps deja j’etais tuilier, Papa m’avait emmene aussi que j’avais douze annees. J’etais un privilegie car d’autres etaient au boulot depuis bien plus un moment.

J’me considerais comme votre homme, bien qu’aux yeux des miens je ne n’etais qu’un enfant.

Ah oui j’oubliais mon pere se prenommait Christophe, je crois bien que c’etait le seul homme d’la commune qui portait votre prenom, surement une originalite du grand-pere le marchand forain.

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